La Patiente

Une histoire d’amour au sein même de la cure psychanalytique, voilà bien le plus grand tabou que défend le code de déontologie de la profession.

C’est cette situation, pourtant si courante, et ô combien périlleuse pour la cure et ses protagonistes, que l’auteur explore ici avec humour et tendresse.

Entre la patiente qui s’éveille à la vie et à l’amour sous l’action du Pygmalion-psychanalyste, et ce dernier qui masque ses peurs et ses défenses sous les impératifs d’une éthique sans faille, il y a bien entendu un homme et une femme pour lesquels il n’est pas simple de se comprendre, de se rejoindre.

Il n’est pas courant, dans le paysage littéraire et théâtral actuel, de rencontrer une histoire aussi juste, qui, tout en découvrant une issue positive, ne cèle rien des ombres despersonnages et des écueils de la relation. C’est cette espérance sans concession, sans fausse candeur, qui, ici, fait mouche.

Jean-luc Solal

Catherine Berrier-Schlumpf vient consulter Jacques Poncet-Bernardini, psychanalyste, pour un mal-être chronique.
Derrière ce mal-être apparaît bientôt une vie de couple insatisfaisante et une incapacité à vivre ses désirs propres. Nous pénétrons ainsi progressivement dans le cœur même de la cure et nous voyons Catherine, abandonnant peu à peu ses défenses, descendre dans l’épaisseur de son histoire. Parallèlement, son attirance pour Jacques ne cesse de grandir.

Jacques, lui, qui s’est de suite laissé gagné par le charme de Catherine, abandonne le ronron un peu trop sérieux d’une existence bien réglé pour la fantaisie entraînante et le rire contagieux d’une femme ouragan. Naît alors en lui un sentiment depuis trop longtemps oublié.

Pourtant, entre la patiente à laquelle il est demandé de ne rien cacher de son histoire, de ses désirs, de ses sentiments, et le psy que l’impératif déontologique doit exclusivement cantonner dans une relation neutre et asymétrique, comment l’amour pourra-t-il se vivre?
Une comédie entraînante, tendre et subtile, où l’on découvre que s’il faut aimer pour guérir il faut aussi guérir pour aimer ..

Une bonne soirée !
Un psy séduit dès la 1ère séance mais qui lutte pour rester professionnel, une patiente impulsive et spontanée qui le désarme sans cesse : une belle comédie bien jouée avec des acteurs excellents !!!!

J’ai aimé !!!
Un vraiment bon moment de comédie toute en finesse. Des acteurs bien dans leur rôle, de la comédienne pétulante au psy torturé qui essaie en vain de résister. Un sujet léger et profond à la fois sur l’amour, la vie, le désir et le mal être. Allez-y !!!!!!!! et arrivez bien à l’heure dans ce petit théâtre bien sympathique qui démarre à 19h30 pétante !

Super !
Une petite pièce qui a tout d’une grande ! Les acteurs sont excellents, le texte sympa et plein d’humour… on passe vraiment un bon moment. Allez-y, vous ne le regretterez pas.