Un Divan pour la scène déroule le processus d’une guérison
psychologique et affective dans un contexte de harcèlement et de manipulation.
Le vendredi 1er avril 2022à l’Espace Culturel de Courbevoie14 bis, square de l’Hôtel de ville 92400 Courbevoie réservation en ligne : Cliquez ICI |
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Comme la vague « #MeToo » l’a révélé, un mouvement de fond est en train de naître. Ce mouvement est certes porté par les femmes, mais il épouse également l’aspiration d’une société tout entière à plus de respect, d’équité, de justice, et de qualité du vivre ensemble.
Harcèlement, manipulation, emprise : voilà souvent le triste corollaire d’un monde professionnel gagné par la dégradation des liens interindividuels, l’obsession de la performance ou de l’excellence.
Ici l’univers professionnel est celui du théâtre. Un univers où domine la précarité, pudiquement désignée sous l’appellation d’intermittence. Les équilibres psychiques y sont parfois plus fragiles car les acteurs sont la matière même du travail artistique. C’est sur leurs émotions, leur corps, et parfois leur vécu, que le metteur en scène sera directement appelé à travailler. Il en résulte une exposition plus grande aux phénomènes manipulatoires, aux stratégies de séduction et de domination. Une plus grande exposition donc, et des mécanismes dont la mise à nu fournit un effet de loupe à l’ensemble du corps social.
Alors, au-delà des révélations, des garde-fous, de la pédagogie et des sanctions nécessaires, comment les victimes peuvent-elles s’en sortir ? Comment faire face ? Comment aussi guérir des blessures du passé, de celles qui font le lit de nos difficultés relationnelles sans cesse réactualisées ?
« Un divan pour la scène », comédie dramatique et jubilatoire, nous entraîne à la jonction du privé et du public, de l’intime et du social, du personnel et du professionnel, dans le sillon d’une dynamique de changement féconde et libératrice.
Colombe, actrice de profession, vient consulter Vincent, thérapeute, pour un mal-être autant professionnel que personnel. Sur scène elle répète le grand monologue d’Elvire dans l’acte IV de « Dom Juan » avec son metteur en scène Erwann.
Le théâtre, et la relation qu’elle entretient avec ce dernier, vont rapidement devenir le matériau principal de la cure : Colombe, jouant Elvire, sous la direction équivoque d’Erwann, rejoue inconsciemment sa vie passée et répète le vécu douloureux de ses rapports avec les hommes.
Parallèlement, Vincent, lui-même en supervision, essaie de comprendre, sous le regard de Charles, la relation difficile et orag euse qu’il entretient avec une de ses amies, Julia, et cherche à pacifier ses relations avec les femmes.
Dans ce chassé-croisé thérapeutique chacun sera invité à trancher dans le vif et rompre avec ce qui l’entrave.
Culture box France Télévision : « Mise en scène épurée, décor minimaliste, on ne voit pas passer ces presque deux heures de théâtre malin, qui donne vraiment à réfléchir. Entre drame psychologique et comédie, Solal et ses camarades ont parfaitement placé le curseur. »
Par Pierre-Yves Grenu Mis à jour le 09/10/2017 à 10H16, publié le 09/10/2017 à 09H54
Et si vous passiez la soirée dans le cabinet d’un psy ? Sur la scène du théâtre Funambule à Montmartre, on sort le divan tous les soirs. Et c’est loin d’être triste !
Entre les deux fauteuils, le tirage noir et blanc d’un vieil homme moustachu, la pipe aux lèvres. Vincent est jungien, et la photo de son maître trône bien en évidence dans son cabinet. Bienvenue chez les psys, et précisément chez ce thérapeute sûr de lui, au débit impressionnant, sorte de Louis Jouvet dopé aux mimiques de Benoît Poelvoorde.
Aujourd’hui, c’est Colombe qui consulte. Tourmentée, hésitante, cette comédienne est en souffrance. Elle travaille sur le grand monologue d’Elvire dans l’acte IV de «Dom Juan». Et son metteur en scène lui impose une lecture qui, chez elle, remue le passé.
Un psy speedé
A peine est-elle sortie, qu’on découvre l’autre facette de Vincent. Cette fois, c’est lui qui est en plein doute, soumis au harcèlement d’une femme qui se refuse à lui tout en lui imposant une relation à haute teneur érotique. Voilà le psy qui perd tout recul, incapable d’appliquer pour lui-même ce qu’il conseille à ses patients à longueur de journée… Et obligé de lancer des SOS à son superviseur pour ne pas sombrer.
D’un cabinet à l’autre, en passant par une salle de répétition, ils sont cinq à participer au chassé-croisé. Tous excellents. Au centre du jeu, Jean-Luc Solal – qui signe aussi la mise en scène- est étonnant en psy speedé au bord de la crise de nerf. Claire Tatin est son parfait contraire, fragile artiste en questionnement perpétuel, tétanisée par un lourd passé prêt à ressurgir. L’épatant José Da Silva incarne avec bienveillance, humour et rondeur le sage, le superviseur, ce psy du psy qui ne cesse de remettre son ami défaillant sur les rails. Grégory Ondet (dans le rôle du metteur en scène) et Olga Shuvalova (la «bombe» qui menace Vincent) complètent une distribution sans fausse note.
Distribution sans fausse note
Mise en scène épurée, décor minimaliste, on ne voit pas passer ces presque deux heures de théâtre malin qui donne vraiment à réfléchir. Entre drame psychologique et comédie, Solal et ses camarades ont parfaitement placé le curseur. Ne traînez pas, «Un divan pour la scène» n’est à l’affiche que jusqu’à fin octobre. Ce serait dommage de ne pas essayer ce divan si confortable.
La Grande Parade : « Un scénario riche et intelligent, qui amuse, interroge, émeut par la diversité des tableaux et la justesse des comédiens dans leur rôle respectif. »
Écrit par Delphine Caudal, le27 septembre 2017 – Lagrandeparade.fr
Ce qui résiste persiste, ce qui fait face s’efface…. Que faire, confron¬té(e) à une relation toxique ? Laisser sa colère s’exprimer, fuir le danger, se laisser séduire… ou affronter ses démons ?
Une séance de psychologie teintée d’humour et de situations cocasses est proposée au théâtre Le Funambule. « Un divan pour la scène», une comédie thérapeutique, dramatique et drolatique à souhait, aborde le sujet de l’abus et de la domination avec adresse et subtilité.
Vincent, impliquée dans une relation tumultueuse, est le thérapeute de Colombe, une actrice en proie à un mal-être existentiel touchant sa vie professionnelle et sentimentale. Les deux personnages, perdus et tourmentés dans des situations qui leur paraissent inextricables, sont confrontés à des êtres en mal de pouvoir sur autrui.
Colombe peine à résister aux avances de son metteur en scène Erwan, lequel profite des répétitions pour éta¬blir un contact physique… Vincent, quant à lui, tente de tenir à distance une femme aussi belle et déterminée qu’asservissante avec ses amants.
Les acteurs proposent une représentation très réussie avec un jeu vivant et captivant. Jean Luc Solal, très convaincant dans son rôle de thérapeute, donne beaucoup de rythme à la pièce. Son rôle ambivalent, de psy¬chiatre et d’amant tourmenté rappelle avec finesse que les médecins peuvent être sujets aux mêmes maux que leurs patients…
La pièce prend un tour divertissant avec Olga Shuvalova en redoutable séductrice pour le moins caricaturée, mais qui sait aussi jouer la carte du dramatique lors du récit empreint de souffrance de Colombe…
Un scénario riche et intelligent, qui amuse, interroge, émeut par la diversité des tableaux et la justesse des co¬médiens dans leur rôle respectif. Deux histoires entremêlées, qui se rejoignent dans un épilogue teinté d’espoir, un véritable moment d’émotion et de réflexion psychologique !
Regarts : « Le succès de la pièce (lié pour une bonne part au bouche à oreille) est mérité. On ne s’ennuie pas. On réfléchit au passage sur l’enfance et ses abus, sur l’autonomie et, sans que cela soit insistant, sur la cure analytique. On rit… ou on sourit. On jubile parfois. Que dire de plus ? »
Sur la scène dépouillée du Funambule, cela commence classiquement : une actrice, Colombe, vient consulter Vincent, un psy. Malgré le titre, ils sont assis tous les deux : l’échange s’amorce, des choses sont dites et puis le psy clôt la séance. À la semaine prochaine.
Jean-Luc Solal, auteur, interprète et metteur en scène est un personnage curieux : autant il peut forcer un peu son jeu dans certaines scènes, autant quand il écoute, qu’il joue son rôle de psy, il est sobre et attentif. Claire Tatin fait exister joliment son personnage de femme qui doute. Puis tout s’agite et rebondit : d’autres personnages interviennent, alors qu’on s’attendait, banalement, à une suite de séances faisant progresser l’analyse. Il y aura cela mais aussi autre chose : voici donc Julia, une ex’ du psy, le superviseur du même psy (excellent José Da Silva) et Erwan, ci-devant metteur en scène, un peu amoureux de Colombe aussi, qui lui fait travailler le rôle d’Elvire dans le don Juan de Molière. La force de la pièce, c’est évidemment de mettre en parallèle deux itinéraires, celui de Colombe et celui de Vincent, qui n’a pas tout résolu personnellement, tant s’en faut.
Et si Vincent, qui redoute les situations où il perd le contrôle et Colombe, qui subit la pression des hommes, sans avoir la force de résister… étaient dans des problématiques proches ? Tout n’est pas drôle, dans cette pièce : il y a même une gravité, non forcée, qui met mieux en valeur les moments de détente, ceux, par exemple, où le psy parle trop vite ou réagit « mal » et en prend soudain conscience. Jean-Luc Solal colle au rôle : on est emporté avec lui dans ses difficultés. On guette ses élans, ses hésitations, sa culpabilité éventuelle. Digne et fragile à la fois, Claire Tatin nous fait suivre à la fois le cheminement de la femme et celui de l’actrice. Belle présence de Grégory Ondet, dans le rôle du metteur en scène, tandis que José da Silva, bonhomme… est la « référence », celui qui sait et conseille. Olga Shuvalova est toute charme et malice, en femme qui ne se résout pas à avoir été quittée.
Le succès de la pièce (lié pour une bonne part au bouche à oreille) est mérité. On ne s’ennuie pas. On réfléchit au passage sur l’enfance et ses abus, sur l’autonomie et, sans que cela soit insistant, sur la cure analytique telle que la concevait Jung (différemment de Freud, donc). On rit… ou on sourit. On jubile parfois. Cette heure quarante-cinq de divan est très plaisante. Que dire de plus ?
Gérard Noël
Theothéa : « Cette pièce contemporaine haut de gamme a l’ambition, à la fois, de distraire par la caricature en même temps que de mettre en lumière dynamique le fléau sociétal du harcèlement tout azimut rencontré à tous les étages des hiérarchies sociales. »
Point de canapé rouge sur scène, encore moins de divan dédié, comme s’il fallait d’emblée faire mentir le titre de la pièce, afin de faire table rase des idées toutes faites sur la cure analytique ! En effet, celle-ci se déroule avant tout dans le mental de l’analysé, agissant en interaction avec celui de l’analyste. C’est de cette confrontation en miroir que va surgir la ligne directrice du texte de Jean-Luc Solal : « Faire face ».
Mais avant de parvenir aux applications concrètes de ce remède empirique, il faudra le détour de la cure, en prise directe avec « le mal de vivre », ici représenté par « le mal de jouer ». Quel meilleur lieu, en effet, pour revivre les traumatismes originels, que l’espace et le temps de la répétition théâtrale s’offrant en perspective tout le champ des failles possibles ? C’est bien ce que semblent avoir compris tous ensemble, Colombe, Erwann, Julia, Charles & Vincent qui, dans une répartition de rôles métaphoriques, vont s’employer à intriquer ceux du metteur en scène, du psychanalyste et de son conseiller face à deux figures féminines archétypales, complémentaires ou rivales selon les situations, d’une part, la comédienne malléable à souhait et d’autre part, la provocatrice systématique.
Paradoxalement, tout ce beau monde aura pour mission théâtrale de rendre l’estime de soi accessible à chacun, de manière à neutraliser les options contre-performantes telles que l’agressivité, la fuite ou la soumission, devenant de fait caduques. « Faire front » ou « Faire face » vont donc apporter des réponses structurantes en refusant l’attrait fallacieux du « lâcher prise».
La mise en scène de Jean-Luc Solal s’appuie délibérément sur des rôles stéréotypés en les poussant au bout de leur logique qui, inévitablement, se retournerait contre eux si, de manière concomitante, il n’y avait la volonté affichée de faire œuvre thérapeutique tout en distillant une ironie distanciée à l’égard de toutes les velléités d’orgueil mal placé.
Au début de la pièce, la prise de conscience par Colombe (Claire Tatin) de son mal-être engendré par les répétitions de Don Juan, sous la mise en scène d’Erwann (Grégory Ondet), l’amène à consulter un psy. Il s’agit, en l’occurrence, de Vincent (Jean-Luc Solal) qui va devoir, lui-même, rapidement se confier à Charles (Stéphane Berger), son analyste didactique, du problème relationnel qu’il rencontre avec Julia (Olga Shuvalova), jeune femme jouant étrangement avec les codes de la séduction.
A terme, Colombe finira par réussir à tenir tête aux manipulations de son metteur en scène alors que Vincent parviendra, lui, à se focaliser sur un modèle féminin bénéfique à sa personnalité. Toutefois, pour parvenir à cet objectif, il faudra qu’à ce jeu de rôles, Erwann et Julia aient parfaitement rempli leurs fonctions respectives de mouche du coche devant pousser la comédienne et le psy aux confins de l’exaspération dépressive.
Si le rôle d’Erwann, malgré son outrance de gourou des planches, est d’autant plus crédible que son abus de pouvoir vis-à-vis de Colombe est manifeste, il nous a semblé, en revanche, que celui de Julia l’était moins car, jusqu’au bout de la pièce, le spectateur ignore les motivations réelles de la jeune femme à vouloir ainsi provoquer Vincent. Olga Shuvalova aura d’autant plus de talent à incarner cette composition de « garce » qu’il lui faudra camper, en de courtes séquences démonstratives, ce rôle de séductrice comptant sur le hasard pour justifier son omniprésence opportune sans cependant être en mesure d’en dévoiler la raison signifiante.
Cette pièce contemporaine haut de gamme a l’ambition, à la fois, de distraire par la caricature en même temps que de mettre en lumière dynamique le fléau sociétal du harcèlement tout azimut rencontré à tous les étages des hiérarchies sociales.
Le « Faire face » prôné en viatique à toute tentation d’esquive est profondément pédagogique mais comme il nécessite, de manière corollaire, la pratique subtile du relativisme face à toute situation de stress relationnel, celui-là relèvera sans doute davantage de la bonne intention que d’une panacée clefs en mains !
Il n’empêche, cette pièce de Jean-Luc Solal invite, avec un humour latent, à une réflexion bien documentée sur la démarche « psy » plongée au cœur des rapports de force, eux-mêmes conjugués au quotidien sous réactualisation permanente.
Jean-Marie Couvet
Famille Chrétienne : « Une pièce intelligente et drôle sur la meilleure façon de sortir (par le haut) du harcèlement et de la manipulation ? C’est le pari réussi d’« Un Divan pour la scène ». Courez-y !
« L’art est un mensonge qui dit la vérité ». Comment ne pas songer aux célèbres mots de Cocteau en quittant l’écrin du théâtre du Funambule où l’on vient d’assister à la représentation d’«Un divan pour la scène », véritable petit joyau théâtral écrit et mis en scène par Jean-Luc Solal. Non seulement on ne voit pas passer le temps, grâce à une orchestration parfaite, mais la pièce a justement pour cadre, en partie, les coulisses d’une pièce de théâtre en cours d’élaboration : du théâtre dans le théâtre en somme. Par une formidable mise en abîme, l’auteur aborde en fait une thématique universelle souvent traitée à l’écran par les plus grands (Lubitsch ou Mankiewicz) mais peu sur scène : la manipulation.
Car de la science de l’artifice, consubstantielle au théâtre, à la manipulation mentale il n’y a, hélas, souvent qu’une maigre paroi que des metteurs en scène abusifs ou inexpérimentés, franchissent allégrement. Qu’on en juge : Colombe (émouvante Claire Tatin), actrice de profession, vient consulter Vincent (Jean-Luc Solal, électrique à souhait), thérapeute, pour un mal-être aussi professionnel que personnel. Elle a le vague sentiment que le metteur en scène (Grégory Ondet) qui la dirige dans les répétitions du grand monologue d’Elvire dans l’acte IV de « Dom Juan » trahit le texte de Molière et profite de son trouble pour entretenir une ambiguïté sentimentale avec elle. Le théâtre et la relation avec ce dernier vont rapidement devenir le matériau principal de la cure : Colombe, jouant Elvire, sous cette direction équivoque, rejoue inconsciemment sa vie passée, répétant le vécu douloureux de son rapport avec les hommes.
Parallèlement, Vincent, lui-même en supervision, essaie de comprendre pourquoi est-ce si difficile de mettre un terme à une relation qui le fait exagérément souffrir. On le voit, le propos n’est pas celui du subterfuge au théâtre mais de la vulnérabilité du comédien. Celle-ci se pose de manière particulièrement exacerbée puisque par définition, le comédien est la matière même du travail artistique, à partir de sa mémoire corporelle et émotionnelle qu’il doit activer, et ce dans un univers très précaire. D’où une exposition plus grande aux phénomènes manipulateurs, aux stratégies de séduction et de domination.
À l’effet miroir traditionnel du théâtre s’ajoute un effet « loupe » puissant sur le spectateur. La pièce nous renvoie avec subtilité aux scénarios de manipulation que nous réserve la vie ; comme autant d’embûches mais aussi de tremplins pour rebondir.
Dans beaucoup de domaines, professionnel, sentimental, amical, familial, la relation humaine est guettée par la tentation d’emprise sur l’autre. Le savoir aide justement à s’en libérer pour croître humainement et ne pas reproduire des mécanismes inconscients. Quel adolescent n’a pas, tôt ou tard, senti passer le vent de « mauvaises influences » et parfois l’urgence à s’extirper d’amitiés plombantes ? Quel jeune adulte ne s’est pas, d’une manière ou d’une autre, confronté à un parent possessif, qui ne s’est pas un peu trop vite abandonné dans les mains d’un « maître » ou fourvoyé en amour ? Qui n’a pas rencontré des situations de harcèlement moral ?
Merci à Jean-Luc Solal de nous permettre de tirer tout cela au clair pour en sortir par le haut, et avec le sourire ! Mieux : on rit même énormément. Et on savoure un texte écrit dans un beau français. Il y a toujours un petit peu de Woody Allen dans les pièces qui évoquent la psychanalyse. Nous n’avons qu’un seul mot : Courrez-y en famille, avec des grands adolescents.
Diane Gautret
Un divan pour la scène, le Funambule, Paris XVIIIe, jusqu’au 29 octobre.
Rens. : 01 42 23 88 83
Quelque chose que je ne sais pas de moi…
Ou l’arroseur arrosé…comme le psychanalyste, héros de cette comédie originale par son argument, et dont on suit l’histoire avec beaucoup de plaisir. L’auteur-metteur en scène et acteur ! utilise une forme de suspense très judicieuse. Ce qui nous a au final manqué c’est une mise en scène et direction d’acteur plus précise, plus fouillée, afin que les personnages gagnent encore en complexité, en fragilité, en gamme d’émotions. La pièce y gagnerait aussi encore en humour et en rythme. Mais l’équipe d’acteurs est homogène et défend à fond le spectacle. Colombe est, à travers le jeu de cette actrice, très touchante, avec une belle subtilité de palette, puisqu’elle joue aussi une actrice. Le psy a un côté décalé et boule de nerfs qui pourrait être encore accentué. Les autres acteurs sont plus fondus mais très justes. Avec encore un peu de travail sur le mélange tragi-comique, en accentuant les reliefs des personnages et des situations, cette pièce aurait parfaitement sa place sur une scène de grand théâtre parisien, c’est écrit avec les codes du théâtre de boulevard certes, mais haut de gamme.
écrit le 22/10/17
Un très bon moment!
Excellente pièce avec des acteurs crédibles et attachants. Un bon moment de détente
écrit le 14/10/17
Très bon spectacle
A la fois drôle en intéressant, on apprend plein de choses et on ressort enchanté d’avoir partagé ce moment avec ces acteurs formidables à qui le texte va comme un gant! une très belle soirée, à recommander chaleureusement!
écrit le 13/10/17
Très bien
Pièce enlevée, fine avec de bons acteurs
écrit le 12/10/17
BIEN mais…
Difficile de noter ce spectacle d’emblée car pendant les 2/3 de la pièce on ne comprend pas très bien le lien entre les différentes situations mises en scène et que ce n’est qu’au dernier tiers que tout prend pleinement sens et que l’on peut dire que c’était finalement très bien.
écrit le 30/09/17
A voir
Bon spectacle et histoire très réussie… Les comédiens sont convaincants
écrit le 06/10/17
Beau chemin parcouru
Ce spectacle original sur le thérapeute analysé est de qualité. Les comédiens ont une prestation pleine de sensibilité et la mise en scène, une peu à fluidifier, est très agréable. A voir
écrit le 01/10/17
Excellent !
Excellente pièce servie par un jeu d’acteur dense et riche . On passe de l’humour à l’émotion, de la légèreté à la gravité, d’Elvire a Colombe avec beaucoup de justesse et de talent. Une belle réussite à voir !
écrit le 18/09/17
Le thérapeute assisté
On peut être un thérapeute et se débattre avec comme un sujet lambda dans une situation qui semble inextricable ou se heurter à des personnes qui vous déstabilise. C’est au travers de la restructuration d’une patiente comédienne que le « psi » va non seulement lui permettre de progresser en allant au delà de ses souffrances anciennes et de son passé stressant. La confrontation et les rapports de force qui peuvent se faire jour dans la construction d’un spectacle, la consultation d’un professionnel de la santé auprès d’un de « ses pères/pair » ; sont présentés pour nous mener petit à petit vers une évolution des situations et des individus.
écrit le 29/09/17
Excellent
Je recommande, les comédiens sont à leur place dans leur jeu respectif. Quelle Troupe. Bravo, courez-y vite, je n’en dirais pas plus.
écrit le 10/09/17
Excellent Spectacle!
Quel bon moment de détente et de réflexion! Tous les acteurs sont très talentueux et la mise en scène sobre mais très juste. Concernant le scénario, nous attendions une dernière confrontation entre Vincent le névrosé et la superbe Julia qui n’a malheureusement pas eu lieu, dommage! (Sinon 10/10) À savourer en couple ou entre amis, sans modération!
écrit le 12/10/17
Un régal
Quelle belle surprise en cette rentrée. C’est un pur régal. Les interprètes sont tous très justes. La mise en scène simple mais efficace avec cette succession de petites scènes. L’intensité monte en puissance. La confession de Colombe est un moment bouleversant de justesse. L’éclosion de cette jeune femme culmine lors de sa dernière tirade d’Elvire. Un magnifique moment. J’ai beaucoup apprécié le développement sur Jung au travers des paroles du superviseur. Vraiment un spectacle de grande qualité qu’il ne faut pas hésiter à voir.
écrit le 14/09/17
Très bonne pièce !
Le scénario est bien ficelé relayé par des acteurs au top.
écrit le 13/09/17
À voir absolument !
Une pièce qui aborde le thème de la psychanalyse avec beaucoup d’humour. Les comédiens sont très bons, l’histoire prenante, et la salle très confortable! Une pièce à voir en famille ou entre amis pour passer un excellent moment dans un quartier qui plus est animé et sympathique! J’y suis allé un samedi soir entre amis, salle comble et rires pendant toute la pièce. J’ai adoré !
écrit le 20/09/17
Très décevant
Nous sommes très déçus. Comédiens pas crédibles. Scénario vide. Registre langagier inadapté par rapport aux situations. Je n’ai pas ri une seule fois. Nous avons rongé notre frein pendant prés de 2 heures…je déconseille
écrit le 11/09/17
Du bien et du beaucoup moins bien
C est très long, plus de 1h30 2. L ensemble est assez plat, manque d’énergies et les thèmes abordes trop classiques 3. Le principe des scénettes est plutôt bien et ce jeu de miroir sympathique
écrit le 06/09/17
Excellent !
Après un démarrage un peu lent on est pris dans l’histoire où intrigues en cascades et à tiroir démystifient avec beaucoup d’humour la pratique de la psychanalyse. Pour tout comédien, les passages consacrés à la supplique d’Elvire à Don Juan seront un vrai plaisir (cf Elvire Jouvet 40 ?). On apprécie enfin la bienveillance du texte sur le fond. Allez-y, vous passerez un très bon moment !
écrit le 07/11/15
Un divan pour la scène
Superbe spectacle…tant par les subtilités du texte que je jeu extraordinaire des acteurs …a recommander pour qui veut passer uen bonne soirée en assistant à une piece qui fait reflechir sans être pesante ! Bravo !!!
écrit le 07/11/15
Courrez-y!!!!
Longue vie à cette superbe pièce et superbe texte qui tient plus que la route face à des pièces de grands théâtres parisiens où elle pourrait se produire sans rougir du tout…au contraire….texte remarquable porté par des acteurs remarquables, bravos ! bravo !
écrit le 03/11/15
A voir absolument!
Le texte, la mise en scène, le jeu des acteurs,…tout est réuni pour passer une excellente soirée. Vivement la suite.
écrit le 08/11/15
Agréablement surprise !
Une pièce sous forme de scénettes, très rythmée. Un texte qui nous amène à réfléchir et nous a aussi fait sourire. Un jeu de qualité : nous avons passé une excellente soirée !
écrit le 05/11/15
A voir
Excellent moment, comme un jeu de miroir infini, qui est l’analyste, qui est l’analysé ?
écrit le 10/11/15
Excellent !
Très bon moment passé sur ce canapé ou chacun d’entre nous se retrouve .Les acteurs sont tous excellents avec quelques scènes intenses et d’autre plus légères maniant l’humour avec beaucoup de finesse. Bravo pour la performance de la « patiente » oscillant entre COLOMBES et ELVIRE . Bravo a tous les acteurs.
écrit le 04/05/15
Un très bon moment de théâtre
Un texte vif et inspiré, des acteurs excellents, beaucoup d’humour et de finesse, c’est la recette d’un très bon moment de théâtre et d’une comédie psychanalytique qui porte bien son nom. Ce divan vaut le déplacement !
écrit le 22/04/15
A découvrir
Qui a pratiqué « le divan » et/ou fait une immersion dans le milieu du théâtre, appréciera à double titre les truculences des situations et des personnages de cette pièce bien ficelée et bien menée qui fait sourire et rire parfois. Et si vous n’avez pas fait d’analyse, ni tenté de devenir comédien, n’hésitez pas surtout à découvrir ce spectacle !
écrit le 01/05/15
De quoi rire et réfléchir.
Nous avons passé un excellent moment. Vrai comédie-dramatique. Le sujet de l’abus y est abordé avec justesse et délicatesse Plus facile au théâtre qu’au cinéma, c’est évoqué mais pas étalé, parce qu’on rit aussi beaucoup, un très bon divan. A voir.
écrit le 22/04/15
Belle surprise!
Quelle belle surprise! Une histoire bien ficelée qui nous pousse à nous interroger sur nos propres comportements. Le jeu est juste et le rythme agréable. A peine commencée et déjà finie …quasi 2h qui passe en un clin d’œil! Bravo !
écrit le 22/04/15
Coup de cœur !
Bravo pour cette pièce originale et subtile. Le texte est fin et traité avec justesse. Les comédiens sont excellents. Lorsque la psychanalyse et le théâtre font rire et réfléchir, on en redemande. A voir et à revoir, vite !
écrit le 24/04/15
J’ai passé un très bon moment!!
Oui! j’ai vraiment passé un bon moment. Le texte est très bien, on s’amuse et on s’émeut. Les personnages sont attachants et les comédiens les incarnent divinement. C’est bien joué. Bravo! Dommage qu’il y ait peu de dates. A voir!
écrit le 18/04/15
Epatant !!
Nous avons vraiment passé une excellente soirée ! Très beau texte avec de belles touches d’humour. Les comédiens réalisent une magnifique performance. Rencontre touchante et pertinente entre le théâtre et la psychanalyse. A voir absolument !!
écrit le 29/04/15
À voir !
Du texte bien servi par les comédiens, de quoi réfléchir et penser sans se prendre la tête. L’auteur interroge la psychanalyse avec humour et profondeur. Légèreté et gravité se combinent finement. Nous avons passé une excellente soirée!
écrit le 29/04/15
2h d’auto-thérapie souriante !
Un spectacle à la fois profond et drôle qui, l’air de ne pas y toucher, nous interroge sur notre rapport aux autres et à nous-mêmes. 5 personnages se mêlent et s’entremêlent. Séduction, manipulation, auto-aveuglement, auto-apitoiement, culpabilité, mais aussi capacité à ouvrir les yeux pour se dépêtrer de comportements pervers ou destructeurs. Les comédiens sont bons, le texte, tantôt sérieux, tantôt cocasse, sonne juste. J’ai passé un très bon moment sur ce Divan !:)
écrit le 27/04/15
Un vrai plaisir !!
Un texte bien ciselé, porté par une troupe d’acteurs inspirés. Un subtil mélange entre humour et réflexion fine sur la psychologie des rapports humains. On en ressort joyeux et déjà un peu transformé : serait-ce le début du chemin ?
écrit le 26/04/15
Intense, émouvant et drôle
Excellent moment de théâtre sans que nous voyions le temps passer. Très bien joué. Un texte prenant et enlevé. Des fous rires. A voir absolument.
écrit le 25/04/15
Excellent et intéressant
C’est bien vu, c’est bien joué, c’est sympa, c’est détendant et c’est pourtant sérieux ! super. Bravo.
écrit le 25/04/15
Un divan pour la Scène
Génial! Sujet passionnant et intemporel. Tout le monde se retrouve à un moment ou un autre dans la pièce. Une excellente pause, qui divertit et fait du bien après la journée de travail.
écrit le 22/04/15
Mauvais et cliché
Ce n’est pas du grand théâtre, c’est bourré de clichés, j’ai ri quand les comédiens jouaient mal, c’est dire… La scène censée être poignante ne l’est pas du tout car pas crédible pour moi! Rien d’innovant et d’extraordinaire dans le texte et le jeu, et le texte est souvent trop récité, certaines scènes téléphonées.
écrit le 21/04/15
Un divan pour la scène
Désolée mais nous avons été très déçus. Le sujet est prometteur et très intéressant mais la mise en scène, et les acteurs sont trop médiocres. Désolée de le dire aussi crûment ! Le texte est « grosse ficelle » et bourré de lieux communs sur la, psychanalyse. Bref, dommage !
écrit le 19/04/15
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